Aldarrök
Trilogie en cours, Science Fiction, Space Opera
Ne jamais céder ! Ne jamais abandonner ! La victoire ou la mort !
Trois ans plus tôt, la rébellion a renversé l’Imperium. Après la chute de la dictature, l’irrésistible vent de liberté qui s’était répandu dans la galaxie s’est essoufflé. La République a imposé sa loi et une nouvelle religion, dirigée par des fanatiques, a remplacé l’ancienne.
Ilaryon a refusé de plier devant ceux qui ont exécuté son père. Envoyé à Sinfin, le pire bagne de la galaxie, le jeune homme devient très vite la proie d’autres prisonniers. Un homme étrange va s’interposer. Ce prisonnier défiguré, souffre-douleur des gardes, s’accroche à la vie avec obstination depuis trois longues années.
Les révélations du nouveau venu vont-elles réveiller celui qu’était le Brûlé autrefois ?
Code des Gardes de la Foi
La lumière éclaire la galaxie d’un éclat sublime. Elle guide les fidèles sur le rude sentier de la liberté. Elle consume les impies et réduit en cendres ceux qui refusent de s’incliner devant sa toute-puissance. Elle inonde de sa bienfaisance ses guerriers et leur accorde son invincibilité, afin qu’ils purifient les mondes en son nom.
Préambule des Déclarations de la Lumière
Capitaine Mutaath’Vauss (Hatama) par Kira
La fournaise embrasait le corps de Dem, embrouillait ses pensées et consumait sa concentration. Chaque geste devenait une épreuve et ses décisions se diluaient dans la confusion qui envahissait son esprit.
Myriam Caillonneau - Aldarrök - L'aube du néant
Le vaisseau émergea enfin de cette purée de pois. Sous sa coque se déroulait une ville immense qui couvrait toute la planète d’un amoncellement de métal et de verre. Des tours élancées se lançaient à l’assaut du ciel. Des complexes technologiques, hérissés de tubes et de bâtiments aux toits bardés d’antennes, s’étalaient au milieu des habitations, comme des plaies purulentes. De loin en loin, des usines crachaient des fumées sans doute toxiques dans l’atmosphère. Des lumières innombrables chassaient la nuit
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Les serpents d'ombre
L’essor des mortels les poussait vers l’espace, vers le voyage, vers l’exploration d’autres planètes. Invariablement, leur évolution leur permettait d’accéder à Yggdrasil et cette intrusion fragilisait la membrane entre les réalités, jusqu’à ce que le Chaos puisse la déchirer pour envahir le monde arrivé à la fin de son cycle
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Les serpents d'ombre
Une heure plus tôt, elle tentait de dormir, le corps rompu de fatigue et l’âme en lambeaux. Une heure plus tôt, elle survivait dans cette prison dorée. Une heure plus tôt, son unique horizon était les murs de cette salle immense qu’elle ne pouvait pas quitter.
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Les serpents d'ombre
À l’intérieur, il retrouva l’océan et cette magnifique plage de sable argenté qui l’avait accueilli dans les pires tribulations de son existence. Il marcha jusqu’au rivage en admirant les vagues qui venaient y mourir. Il ferma les yeux, savourant les embruns qui caressaient son visage. La douce brise effleurait sa peau. Le fracas des rouleaux qui déferlaient sans se lasser et l’odeur iodée lui apportaient une merveilleuse fraîcheur. Dans la réalité, la chaleur devenait insupportable, prélevait l’eau de son corps, brûlait sa chair et desséchait ses poumons. Il n’en avait cure. Bercé par la musique jouée par le vent dans les feuilles des arbres derrière lui, il perdit vite toute notion du temps
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Le chant du chaos
Ilaryon s’était réveillé dans les geôles d’un vaisseau de transport, condamné à l’oubli sans aucun procès, sans avoir une seule chance de plaider sa cause. Il allait mourir en enfer, dans ce bagne terrible, en ignorant le sort réservé à sa famille.
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Le chant du chaos
La forêt luxuriante bruissait de sons étranges. Des arbres immenses formaient un mur impénétrable, renforcé par des lianes épaisses qui s’entremêlaient et s’enchevêtraient. Les crissements de milliers d’insectes emplissaient l’air autour d’eux, les piaillements des oiseaux perçaient les tympans, l’atmosphère chaude et humide poissait tout.
Myriam Caillonneau - Aldarrök - Le chant du chaos